Arrosage
Les racines du genévrier sont très sensibles à l’excès d’eau. Elles ne sont arrosées activement que le premier mois suivant la plantation, lors de l’adaptation au nouvel environnement. Le sol ne doit pas se dessécher brusquement et en profondeur, mais une humidité excessive au niveau des racines est également dangereuse : elle peut provoquer des maladies fongiques ou la pourriture.
Il suffit d’arroser les semis une fois tous les 7 à 10 jours, avec un volume d’eau d’environ 15 litres. Les plantes adultes ne nécessitent une attention particulière que pendant la sécheresse estivale. Cependant, même par temps chaud, il est conseillé de ne pas les arroser plus de 2 à 3 fois par saison.
Pour retarder l’évaporation de l’humidité, des pierres plates sont placées entre les genévriers et le tronc est paillé avec de la tourbe, du compost décomposé ou des aiguilles de pin.
La plante n’aime pas l’air sec ; elle est donc régulièrement arrosée au tuyau d’arrosage. Cette procédure est particulièrement importante pour les jeunes arbustes récemment plantés. Il est recommandé d’arroser au moins une fois par semaine, tôt le matin ou le soir. Il est important que le soleil ne brûle pas les aiguilles humides, sinon elles risquent de brûler.
Fermeture
Les genévriers ne nécessitent pas de fertilisation fréquente et abondante, surtout organique. Cependant, pour stimuler une croissance rapide, vous pouvez ajouter de la tourbe, de l’humus et du gazon mélangés à parts égales directement dans le trou de plantation lors de la plantation. De plus, 30 à 40 g de nitroammophoska sont mélangés au sol. Ceci conclut la liste des engrais pour les plantes dès la première année de plantation.
Il est déconseillé aux genévriers, quel que soit leur âge, d’utiliser des engrais riches en azote. Le fumier ou le fumier de poule sont contre-indiqués, car ils brûlent gravement les racines.
À partir de la deuxième année, on ajoute 50 g/m² de nitroammofoska ou de superphosphate au tronc de la plante au début du printemps. Sur les sols pauvres, on utilise également des engrais d’été : des engrais minéraux pour conifères contenant un complexe d’éléments utiles soigneusement sélectionnés. L’apparence du genévrier indique généralement ses besoins : par exemple, les jeunes pousses jaunissent en raison d’un manque de magnésium. Il faut laisser au moins un mois entre chaque fertilisation.
Certains jardiniers utilisent des stimulants de croissance, mais ils ne sont bénéfiques qu’aux jeunes plants. Une fertilisation fréquente est généralement néfaste pour les genévriers adultes. Si la plante semble saine et vigoureuse, des engrais complexes sont appliqués une fois tous les 3 ans.
Paillage
Les genévriers de 1 à 2 ans sont souvent confrontés à des problèmes de mauvaises herbes, qui puisent les nutriments du sol et favorisent la microflore pathogène. Par conséquent, le tronc doit être régulièrement désherbé et paillé. Les meilleures options de couverture sont :
- l’écorce de pin ;
- les copeaux de bois ;
- les coquilles de noix ou de pignons de pin ;
- la tourbe ;
- les pommes et aiguilles de pin ;
- l’agrofibre.
Pour une protection efficace contre les mauvaises herbes, la couche de paillis doit être de 5 à 7 cm. Il est déconseillé d’utiliser de la sciure et du foin, car ils peuvent attirer des parasites sur la plante.
Taille
Le genévrier pousse lentement et possède une couronne naturellement spectaculaire et pittoresque. Par conséquent, la taille de formation n’est nécessaire que pour la création d’un topiaire, d’une haie ou pour limiter la croissance au-delà des limites de la zone allouée. Les pousses d’un an tolèrent bien la taille, mais les branches « âgées » ne restaurent pas complètement la couronne. Il faut en tenir compte lors de la transformation des formes topiaires. La taille japonaise niwaki est la plus populaire parmi les paysagistes.
La taille sanitaire est effectuée au printemps et au début de l’automne. Les aiguilles tombées à l’intérieur des buissons, les branches qui frottent les unes contre les autres, les branches sèches, malades ou abîmées sont supprimées. La partie centrale des conifères adultes et bien développés est éclaircie afin de réduire l’humidité et d’améliorer la circulation de l’air au niveau des racines.
Après la taille, la plante subit un stress, qui peut être atténué par une pulvérisation de stimulants de croissance. Il n’est pas nécessaire de traiter les coupures, le conifère les cicatrisera tout seul. La taille s’effectue la deuxième année après la plantation, pas avant.
L’huile essentielle de genévrier peut provoquer de fortes réactions allergiques et la résine laisse des taches difficiles à enlever. Par conséquent, la taille des branches doit être effectuée avec des gants en toile épaisse et des vêtements de travail spéciaux.
Préparation pour l’hiver
Le genévrier est une culture résistante au gel, mais les semis de première année, les plantes malades ou affaiblies ont besoin d’un abri. Pour protéger les racines, paillez le tronc avec les matériaux mentionnés ci-dessus ou des feuilles sèches. Vous pouvez poser deux couches de branches d’épicéa par-dessus. Au début du printemps, à la fonte des neiges, il est conseillé de retirer le paillis, sinon le collet risque de pourrir.
Pour les genévriers colonnaires, les chutes de neige hivernales sont particulièrement dangereuses : les branches s’étalent latéralement sous le poids des précipitations et se cassent. Vous pouvez préserver la couronne en l’enroulant en spirale avec un ruban large et en ne tirant pas trop fort. À la fin de l’hiver, les conifères sont confrontés à un autre problème : les coups de soleil. Le système racinaire dans le sol gelé n’est pas encore actif ; les aiguilles ne sont donc pas saturées d’humidité et sont vulnérables aux rayons ultraviolets. Les extrémités des branches desséchées semblent griller au soleil, et on n’en constate les conséquences qu’en mai.
Pour se protéger des brûlures, les genévriers sont recouverts en novembre d’un matériau occultant la lumière : tissu agricole, papier kraft ou toile de jute. Il est important de préserver l’espace d’air afin que les plantes ne pourrissent pas au dégel. Le matériau de couverture est tendu sur le cadre, en l’éloignant si possible de la couverture de conifères. Si les températures positives persistent longtemps en hiver, la structure est ventilée de temps en temps.
Replantation
Lors du réaménagement d’un terrain, le genévrier doit parfois chercher un nouvel emplacement. Les jeunes plants supportent relativement bien la transplantation, surtout si un sol fertile et léger leur est préparé. Il est préférable d’effectuer cette opération au milieu du printemps ou au début de l’automne. Les plantes adultes n’aiment pas changer de place et s’enracinent difficilement. Il est recommandé de les transplanter au début du printemps, avant le début de la végétation active. Un an avant la transplantation, le cercle du tronc est creusé autour de la bordure afin de compacter le système racinaire.
Le trou de transplantation doit être 2 à 3 fois plus large que la motte du genévrier. La profondeur est choisie en tenant compte du drainage. Pour un drainage efficace, on place des briques, des pierres concassées ou des galets de rivière au fond du trou, on recouvre de sable, puis on ajoute une couche de terreau fertile. On arrose abondamment le tout.
Le genévrier, déterré avec une motte de terre, est traité avec un stimulateur de croissance racinaire et placé dans le trou préparé. Il est important de conserver l’orientation initiale de la plante par rapport aux points cardinaux et la même profondeur de plantation. La motte est placée au centre du trou et recouverte d’un terreau nutritif. Sa composition approximative est la suivante :
- 50 % de tourbe ou de terreau ;
- 25 % de sable ;
- 25 % de tourbe.
On arrose la zone autour du tronc et on paille. L’eau ne doit pas atteindre la plante afin d’éviter le développement de champignons. Pour une protection supplémentaire, le sol et la couronne sont traités avec des fongicides, ainsi qu’un insectifuge universel.
Les genévriers sauvages s’enracinent plus difficilement dans un nouvel endroit que les espèces cultivées.
Protection contre les maladies et les ravageurs
Les maladies fongiques sont le principal ennemi des conifères. Elles surviennent en raison d’un éclairage insuffisant, d’un sol argileux trop lourd ou d’une stagnation systématique de l’eau au niveau des racines. La plupart des maladies sont latentes aux premiers stades et apparaissent lorsque la plante est déjà gravement atteinte.
Principaux signes de la présence de champignons :
- les aiguilles jaunissent en masse et tombent hors saison ;
- le mycélium sur les branches, formation de fructifications ;
- l’écorce sèche, brunit et se fissure.
À titre préventif, des traitements fongicides réguliers sont effectués. Il est particulièrement important de pulvériser le genévrier par temps chaud et humide et à la fin de l’automne, avant de le couvrir. En cas d’infection, toutes les branches affectées sont retirées et placées dans une zone saine, puis brûlées.
Au début du printemps, les conifères sont traités préventivement avec des insecticides à large spectre, comme « Aktellik ». Grâce à sa richesse en huiles essentielles, le genévrier est peu infesté, mais certains insectes l’attaquent. Si nécessaire, un deuxième traitement insecticide est effectué en été.
Le genévrier est l’un des meilleurs conifères du jardin, alliant sobriété et caractère décoratif. En choisissant le bon emplacement pour cette plante et en la protégeant correctement des maladies, vous pourrez profiter de sa beauté et de son parfum apaisant pendant de nombreuses années.
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