Pourquoi peindre ?

Une pièce finie avec des bardeaux est soignée, embaume agréablement et offre une atmosphère confortable, renforcée par le bois. Ravie d’un tel effet, la propriétaire n’est pas pressée de prendre un pinceau ou un rouleau pour appliquer des substances « chimiques » sur ce luxe naturel. Mais toutes ne gâchent pas le revêtement ; la plupart, au contraire, l’améliorent.

Les facteurs suivants prédisposent à la finition des bardeaux :

  1. Risque d’incendie. En cas d’incendie, une imprégnation ignifuge peut retarder le développement d’une catastrophe et permettre aux résidents d’évacuer en toute sécurité. Malheureusement, aucune composition de ce type n’est capable de bloquer complètement la propagation des flammes.
  2. Ultraviolets. La pièce n’est jamais éclairée uniformément. Aux endroits où la lumière du soleil pénètre par les fenêtres, le revêtement en bois noircira sensiblement en quelques années. Pour éviter cela, il faut au moins appliquer un vernis.
  3. Microclimat. Les clins sont souvent utilisés pour décorer les pièces de service : cuisines, balcons, vérandas, salles de bains. Là, les lamelles sont constamment exposées aux variations de température et d’humidité. La sécheresse et le froid les font rétrécir, tandis que l’humidité et la chaleur les font gonfler, bleuir, pourrir et moisir. Les antiseptiques et les agents hydrofuges aident à neutraliser les effets négatifs de l’environnement.
  4. Nuisibles. Les insectes aiment se nourrir du bois : scolytes, termites, vers à bois. Les produits antiparasitaires, à appliquer régulièrement, aident à protéger les biens contre les intrusions.
  5. Usure. Avec le temps, même les murs et les plafonds s’usent, sans parler des risques de chocs, de rayures et d’éclats. Pour que les clins résistent aux dommages, il faut les enduire d’un revêtement approprié.
  6. Design. Aussi beau qu’un lambris en bois puisse paraître au premier abord, il perdra son éclat d’origine ou deviendra tout simplement ennuyeux. Et puis vous aurez envie de le rafraîchir, de l’ennoblir avec une nouvelle texture ou une nouvelle teinte.

lambris peints dans l'intérieur du salon

Composés protecteurs

La division des revêtements de lambris en revêtements protecteurs et décoratifs est arbitraire, car les substances du premier groupe agissent souvent comme composants du second groupe, peuvent elles-mêmes être complétées par des pigments et mélangées entre elles.

Retardateurs de flamme

Les compositions à base de sels de sodium et d’acides phosphoriques moussent et émettent des gaz sous l’effet de la chaleur, empêchant l’inflammation et la propagation du feu. La doublure Euro fabriquée conformément aux normes internationales est déjà traitée avec un retardateur de flamme de haute qualité. Les matériaux à bas prix nécessitent l’application d’une imprégnation ignifuge avant la pose afin de protéger les lamelles de tous côtés.

Antiseptique et ignifuge pour bois

Antiseptiques

Ces produits sont fabriqués à base d’eau, de solvants, d’huiles organiques et artificielles. Les antiseptiques aqueux et nitrés protègent le revêtement contre la pourriture, les champignons et les parasites, mais ils sont peu efficaces contre les infestations massives existantes. Les composés d’huile agissent plus longtemps et plus efficacement, et confèrent également des propriétés hydrofuges au bois.

préservatif du bois

Huile

L’imprégnation du revêtement avec des huiles naturelles, comme celles de lin ou de teck, lui confère un brillant léger et noble, rend la couleur plus profonde et le motif plus distinctif. Le bois conserve sa capacité à respirer, mais résiste mieux aux effets d’une forte humidité. L’huile siccative est rarement utilisée à ces fins, car elle doit être renouvelée et rend le bois collant.

huile de teck pour bois

Cire

Les produits à base de paraffine protègent le revêtement de l’humidité plus efficacement que les huiles, mais sont généralement associés à celles-ci. Il existe des huiles-cires transparentes et teintées, aux propriétés désinfectantes et ignifuges. Ces produits sont disponibles sous forme solide et liquide, selon le mode d’application : pinceau, chiffon, cotons non pelucheux. L’effet varie également, allant d’un brillant léger à un éclat prononcé.

wood oil-wax

Apprêt

Les bons mélanges d’apprêts sont à base d’alkyde, d’acrylique et de gomme laque. Vous pouvez fabriquer votre propre solution adhésive PVA, mais son efficacité sera moindre. Un apprêt préalable du bois est nécessaire pour que la couche finale soit plus uniforme et dure plus longtemps. L’apprêt est généralement appliqué au pistolet en 2 ou 3 couches, chacune devant sécher.

apprêt pour bois

Blanchiment

Le bois blanchi est superbe dans les intérieurs rustiques (campagne, Provence), mais l’utilisation d’agents de blanchiment et de désinfectants est souvent motivée non par le style, mais par une infection fongique du revêtement ou des traces de rouille disgracieuses autour des fixations métalliques. Les préparations contenant du chlore peuvent résoudre radicalement ce problème, et les compositions douces à base de peroxyde, d’acide oxalique ou d’ammoniaque peuvent apporter un léger effet éclaircissant. Avant l’application, grattez toute trace de saleté de la surface, puis lavez et séchez après application.

wood bleach-disinfector

Revêtements décoratifs

Les compositions de ce groupe sont complétées par des composants antiseptiques, antipyrétiques, hydrofuges, solaires et résistants aux chocs. Ces informations sont toujours indiquées sur l’emballage.

Lasures

Les lasures peuvent être à base d’eau, d’huile, de cire, d’acrylique et d’alcool. Pour traiter les bardeaux à l’intérieur, les produits à base d’acrylique, de cire ou d’huile sont plus adaptés, car les premiers mettent du temps à sécher et les seconds dégagent une forte odeur. Après la teinture, les lamelles doivent être pourvues d’une couche de finition, comme du vernis.

teinture sur la doublure

Azur

Cette substance, comme une teinture, tonifie doucement la doublure, préservant et soulignant le motif naturel, donne au bois économique comme le pin une ressemblance avec les variétés nobles (hêtre, charme, wengé). Les différences entre la glaçure et la teinture résident dans la composition (uniquement à base d’eau, d’huile ou de solvant), l’épaisseur du revêtement (il existe des couches minces, moyennes et épaisses), la brillance et l’indépendance.

glaçure sur la doublure

Peinture

Si vous devez changer radicalement la couleur de la doublure et que vous pouvez négliger le motif du bois, utilisez de la peinture à l’huile, à l’eau ou acrylique. Cette dernière option est préférable pour les travaux intérieurs, car elle ne nécessite pas d’équipement de protection, ne dégage pas d’odeur forte et sèche rapidement. Appliquer la peinture au pinceau large ou au rouleau.

peinture sur le revêtement

Vernis

Ces compositions sont divisées en acrylique, alkyde et polyuréthane. Pour le traitement du revêtement dans une pièce chauffée et confortable, un vernis acrylique abordable et sûr est adapté. Si vous souhaitez protéger le revêtement du photovieillissement, privilégiez les alkydes à base de résines phtaliques et de solvants. Le polyuréthane offrira une résistance maximale.

vernis sur le revêtement

Comment peindre correctement ?

Pour un résultat optimal, il est nécessaire d’imprégner, d’apprêter et de peindre le revêtement individuellement. Il faut donc sélectionner le nombre de lamelles requis, les découper en fonction de la configuration du revêtement, réaliser toutes les étapes de traitement, attendre que le matériau soit complètement sec, puis procéder à la pose. Cette tâche est complexe : une pièce spacieuse avec un microclimat adapté est nécessaire. D’autre part, il sera plus facile de poncer la doublure que, par exemple, lorsqu’elle est déjà au plafond.

Cette approche est due à la nécessité de protéger les lamelles de tous les côtés et à la mobilité du bois – il rétrécira, des espaces peuvent se former et plus la teinte est claire, plus ils seront visibles.

Instructions étape par étape

  1. Déchargez la doublure là où elle sera utilisée, retirez l’emballage en plastique et laissez reposer 72 heures pour l’acclimatation.
  2. Triez les lamelles – celles de qualité inférieure conviennent pour tester des compositions décoratives. Poncez les échantillons impeccables à la machine ou à la main avec du papier de verre 250-280 en mouvements circulaires sur la face avant et dans les assemblages à rainure et languette. Appliquez deux couches d’apprêt sur le revêtement, en attendant à chaque fois que le bois sèche, ce qui peut prendre jusqu’à trois jours, selon le produit et l’atmosphère de la pièce. Avant cela, utilisez si nécessaire une imprégnation protectrice. Appliquez le revêtement décoratif sélectionné selon la méthode recommandée, puis poncez à nouveau une fois sec ; les fibres du bois se soulèveront probablement et créeront des rugosités. Un apprêt de haute qualité vous permet d’éviter cette situation.
  3. Couvrez la doublure avec la deuxième couche et les couches suivantes de peinture et de vernis pour obtenir le résultat souhaité.

Il existe une règle générale pour les compositions hautement pigmentées : elles sont collectées sur l’outil petit à petit et appliquées avec des coups longitudinaux prudents dans une direction, et non d’avant en arrière.

Vous pouvez donner à la doublure un aspect inhabituel en utilisant des techniques artistiques :

  • glacis – prenez de la peinture de deux ou trois nuances harmonieuses de différents degrés de saturation, appliquez-en une sur l’autre, en commençant par la couleur la plus foncée et en allant vers la plus claire, frottez inégalement la surface séchée avec du papier de verre pour obtenir l’effet de repeinture multiple ;
  • brossage – les lamelles sont décapées avec une brosse métallique grossière, puis recouvertes de teinture et de cire ou de vernis pour créer l’illusion d’un vieillissement noble ; bois.

doublure émaillée doublure brossée

Parfois, pour une raison inconnue, la doublure est peinte de manière inégale, bien que l’artisan agisse correctement et avec soin. Ce n’est pas de sa faute, c’est juste que le bois, comme tout matériau vivant, a une structure irrégulière : le produit pénètre mieux à certains endroits, moins bien à d’autres. Encore une fois, une couche d’apprêt soignée permet d’éviter les taches.

Vidéo pour débutants

Exemples de peinture à l’intérieur de la maison

lambris blanchis à l'intérieur d'une chambre d'enfant lambris vieillis lambris multicolores doublure émaillée à l'intérieur de la chambre